L’essor des self-garages

Devenir mécanicien d'un jour, c'est ce que proposent les garages participatifs et solidaires, tel que le SelfMeca-Concept à Brest.

Ces ateliers d'un nouveau genre fleurissent dans les villes, en réponse au nombre croissant d'automobilistes qui souhaitent réparer eux-même leur véhicule. Le principe : on y loue à l'heure le pont et les outils nécessaires afin d'effectuer soi-même la réparation, sous les conseils d'un professionnel. Les profils des clients sont très variés : de l'étudiant qui "n'a pas assez de sous pour faire autrement et suit un tuto youtube",
au quarantenaire "qui en a marre de se faire arnaquer par des garagistes peu scrupuleux", ou encore de jeunes femmes qui souhaitent apprendre à faire par elle-même "dans un esprit de fierté et d'émancipation".

Texte et photos : Oscar Chuberre

"On se charge de mettre la voiture en sécurité sur le pont, puis nous les laissons faire les opérations relativement simples, avec plus ou moins d'aide en fonction de leurs compétences", confie un des mécaniciens professionnel encadrant.

Sébastien et ses collègues gardent toujours un œil sur les réparations, et passent vérifier à la fin sur demande du client, surtout sur les travaux qui concernent la sécurité du véhicule.

Mickael, client du jour, a eu une formation de mécanicien dans l'armée, mais n'a pas remis les mains dans le cambouis depuis 10ans. Avec quelques conseils, il réussit à changer ses plaquettes de frein en une heure

Ici, la self-réparation constitue entre 30 et 40% de l'activité du garage, qui continue en parallèle de fournir des prestations classiques.

Ici, la self-réparation constitue entre 30 et 40% de l'activité du garage, qui continue en parallèle de fournir des prestations classiques.

Mickael, client du jour, a eu une formation de mécanicien dans l'armée, mais n'a pas remis les mains dans le cambouis depuis 10ans. Avec quelques conseils, il réussit à changer ses plaquettes de frein en une heure

Les profils des clients sont très variés : de l'étudiant qui n'a pas assez de sous pour faire réparer, au quarantenaire qui veut "faire lui-même car il en marre de se faire arnaquer par des garagistes peu scrupuleux", ou encore de jeunes femmes qui veulent apprendre à faire par elle-même.