Clap de fin pour Amnesty International Summer Vibration
Une semaine après la fin du Summer Vibration à Sélestat, Zone 51 (l’association organisatrice), annonçait que cette 8ème édition faute de rentabilité serait aussi la dernière (1). Si la nouvelle a attristé les habitués du rendez-vous, c’est aussi un coup dur pour les associations.
Pour Amnesty International, présente sur le festival depuis 2017, ce moment était « le temps fort d’Amnesty en Alsace, en termes de taille, de bénévoles, de budget et d’efficacité à atteindre le public. » (2). Les associations sont confrontées à une érosion du nombre de membres mais aussi à un vieillissement, les plus de 65 ans étant les plus promptes à donner du temps pour des causes solidaires, selon l’organisme Recherches et Solidarités (3).
Il s’agit donc pour Amnesty International de rajeunir sa base militante mais aussi de faire connaître ses combats. La méthode d’Amnesty International repose sur la méticulosité de ses enquêtes et sur un système de dénonciation des violations des droits humains qui a peu changé depuis sa création en 1961. A travers des activités ludiques en lien avec leurs actions, le groupe local Amnesty Alsace tente d’attirer un public plus jeune, lequel est plus volontiers attiré vers des associations aux modes d’actions plus viraux ou plus radicaux.
