La fin de l’innocence
Originaire de Moselle et en quête de sens et d’aventures, il a choisi d’enfiler le treillis pour marcher dans les pas de son père.
Son bac en poche, il a choisi de s’engager au prestigieux 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine, une unité très demandée et dont la formation initiale est exigeante.
Sur les 47 volontaires ayant commencé la formation avec lui, seulement une vingtaine ont réussi à aller jusqu’au bout.
Être discipliné, correctement manier des armes à feu, endurer les pires épreuves physiques sans se blesser, surmonter la fatigue, sauter d’un avion avec un parachute, ce n’est pas fait pour tout le monde et n’importe qui ne peut pas coiffer fièrement le fameux béret rouge des « paras ».
Au cours de ce parcours du combattant, Grégoire Emmanuel s’est lié d’amitié avec ses frères d’armes et a même rencontré l’amour, Juliette, qu’il a rencontré pendant son premier stage militaire, et avec qui il a aménagé à Toulouse.
Un fusil à la main, le jeune soldat est entré dans l’âge adulte et compte déjà deux missions opérationnelles, en Polynésie française et en Guyane.
Il se prépare pour partir prochainement au Mali dans le cadre la mission « Barkhane » contre les groupes armés terroristes.
En attendant, il achève son dernier stage pour accéder au grade de Caporal, un premier et important galon qui lui permettra de commander d’autres soldats.
Immersion dans les coulisses de l’armée de Terre.
Texte et photos : Fred Marie
